Je me rends toujours à Takigakure le coeur lourd, après tout c’est là qu’a vécu l’un des sédentaires pour lequel j’ai toujours eux le plus respect, mais c’est aussi et surtout ici qu’il est mort et alors qu’à l’horizon la ville commence à se découper du lointain pour se faire plus précise à chaque pas, je sens un goût amer en bouche et je dois retenir quelques larmes.
Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres, il marque l'anniversaire d’une date sombre, celle où la vie a commencé à poursuivre son chemin sans Miyagi Tsubasa.
En réalité c’est la raison de ma présence future à Takigakure no Sato, je compte prendre le temps de lui accorder recueillement et respect.
Après tous la plus grande forme de respect que je puis avoir envers lui, c’est faire en sorte qu’il ne disparaisse jamais de ce monde en le gardant intacte dans mes souvenirs et le savoir qu’il m’a transmis.
La cascade se fait de plus en plus proche, je peux déjà sentir l’humidité dans l’air augmente progressivement au fur et à mesure que je m’en rapproche, mes sens en alerte, je remets en place mon énorme sac de voyage d’un coup d’épaule.
Et sourit en imaginant déjà le regard de la majorité des gens qui n’ont pas encore eux la “chance” de croiser un Guide.
Notre travail requiert beaucoup de matériels en tous genres aussi la majorité des gens hallucine devant la taille de nos sacs de voyage qui ont plus l’air tailler pour emmener avec soi le contenu d’une maison qu’autre chose.
Mais bon il faut bien ça pour les périples que nous devons souvent accomplir, je laisse donc mon esprit vagabonder pendant que mes sens reste en alerte et très rapidement j’arrive devant le bassin qui reçoit la cascade de Takigakure, je retire mon sac de mes épaules et jette un coup d’oeil à la position du soleil, bon la mi-journée est encore loin, mais d’ici à ce que j’ai fini mon ascension le soleil sera à son zénith.
Pour me préparer à la tache qui va bientôt m’incomber, je commence par une préparation physique, et pour détendre les muscles de mon dos et mes épaules je vais me placer sous la cascade afin que le courant de l’eau me détende.
Je profite ainsi de ce massage naturel pendantes quelques minutes avant de revenir, trempé, mais prêt à grimper, en soi’ascension me faisant passer sous la cascade autant être déjà mouillé avant de commencer, ça m’évitera d’être surpris bien que cela rende l’ascension plus compliquée.
Les Ninja qui gardent le village m’ont déjà détecté et surement déjà vérifier mon identité à l’heure qu’il est, mais je sais aussi qu’ils ne m’aideront pas et donc que ce soit en cas de chute ou autres je ne pourrais compter que sur moi-même.
Ma pioche rudimentaire en main droite, je commence mon ascension avec mon sac accrocher à moi au niveau de la taille par des cordes, j’ai besoin de toute l’amplitude des mouvements de mes épaules et mes bras pour grimper efficacement, je ne peux donc pas avoir de sac sur le dos.
Nul besoin d’aller vite, j’ai tous mon temps et à partir du moment ou mon sac ne touche plus le sol la chute peut-être mortelle, donc y aller mollo et jouer dès mes atouts physiques est donc primordiale.
Après plusieurs longues heures d’escalade j’arrive enfin à l’entrer du village où me rejoignent deux ninjas, je finis de tirer mon sac jusqu’à moi puis me tourne vers eux avec un grand sourire.
“ Bien le bonjour messeigneurs Shinobi, Kido Gee du Rogutoreda; “
Ils se regardent et hochent la tête avant de s’écarter légèrement afin de me laisser passer.
Si je ne connaissais pas quelques ninjas je partirais du principe qu’ils sont tous désagréable et hautain, mais peut-être que c’est juste dans les conditions de la mission de garder les limites du village.
Dans tous les cas je remets mon paquetage sur le dos et quand enfin je passe la porte de la ville, le soleil m’indique que j’ai raté son zénith, tant pis pour le déjeuner je le prendrais après ma visite, car si je perds du temps je ne pourrais pas avoir le temps de me recueillir sur la tombe de Tsubasa-Sensei.
À peine mon pied se pose sur le sol dallé de la ville qu’une inquiétude sourde me prends, je me sens presque suffocant ici, mais je peux le supporter, je ne suis pas là pour longtemps enfin si tout se passe bien, car si ma principale raison d'être ici est personnelle, j’ai quand même du travail à faire ici, mais ça peut attendre demain.
Je parcours les rues surveillant chaque mouvement que mes yeux parviennent à saisir, très vite j’arrive dans une zone moins fréquentée et je sais que la stèle pour les disparus de la guerre d’il y a deux ans et non loin.
Mon regard se pose dessus et toute suite j’ai des larmes qui montent aux yeux, bien entendu il y a quelques personnes déjà présentes, ce jour est malheureusement partagé par un certain nombre de personnes donc c’est compréhensible
Des larmes me montent aux yeux, je tente de les réprimer, mais quelques-unes m'échappent et roulent sur mes joues alors que je prie pour le salut de son âme et la prospérité de son dojo et surtout au bien-être de sa fille.
Penser aux morts est une chose, mais il ne faut pas oublier de louer les vivants encore parmi nous et qui partagent les mêmes épreuves que nous
Après un bon moment mon ventre me rappelle à l’ordre, “ va manger ! “ m'hurle-t-il à plein gargouillis, n’écoutant donc que mon second cerveau je ramasse mes affaires et me dirige vers une des rares bonnes adresses que j’ai ici, un petit bouiboui en général peu fréquenté mais avec de la bonne nourriture et surtout de la bonne boisson.